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 Croulent des murs de diamant, Dans un abîme de lumière. ~

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Comptine du Démon
Guérisseur(se)
Comptine du Démon


<u>Rang 2nd personnage</u> ;Chaton
Messages ; : 547
Humeur ; : Désabusée

Feuille de Personnage
Sexe: Femelle
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Croulent des murs de diamant, Dans un abîme de lumière. ~  Empty
MessageSujet: Croulent des murs de diamant, Dans un abîme de lumière. ~    Croulent des murs de diamant, Dans un abîme de lumière. ~  EmptyDim 09 Sep 2012, 12:44


« Croulent des murs de diamant, Dans un abîme de lumière. »

Croulent des murs de diamant, Dans un abîme de lumière. ~  Daaaa10


« Elle pleure incessamment, et ses larmes sont un chant. »

A cette heure, elle n'est sensible,
La grande cascade du roc,
Qui par son tonnerre d'un bloc,
La nuit la rend toute invisible.

Et, pourtant, sa rumeur compacte
Décèle son bavement fou,
Sa chute à pic, en casse-cou,
Son ruement lourd de cataracte.

Un instant, l'astre frais et pur
Écarte son nuage obscur,
Comme un oeil lève sa paupière ;

Et l'on croit voir, subitement,
Crouler des murs de diamant
Dans un abîme de lumière.

Maurice ROLLINAT ; La Grande Cascade

Avalanche de murmures et perles d'eau pure, s'écoulaient doucement entre les roches humides. La Cascade. C'était un mur de diamant, qui croulait doucement sous le poids des rayons ambrés du soleil qui venaient effleurer le rideau de pluie. Les perles de magie emprisonnaient les fils de lumière, et les restituaient au monde en un arc en ciel de couleurs chatoyantes. L'air était chargé d'humidité, et la végétation qui entourait la Cascade était luxuriante et magnifique. Les fleurs étaient colorées et elles diffusaient des odeurs si fortes mais si douces que tous les alentours étaient imprégnés d'une délicieuse odeur de fraicheur et de rose. Des gouttes d'eau ricochaient sur les pierres plates, et retombaient dans le lac limpide qui s'étendait sous la cascade, au milieu de nuages de vapeur, provoquant quelques ondes éphémères. Au bas de la chute, les remous agitaient les eaux turquoises, provoquant de l'écume blanche et épaisse. L'ombre jouait avec la lumière, provoquant un contraste dans les flots. Parfois, une feuille se détachait d'un arbre, et virevoltait quelques secondes dans les airs, en proie au vent inexistant avant de se poser délicatement dans l'eau, comme si c'était une main invisible, qui prenait le soin de la placer sur une nappe translucide et cristalline. Alors, propulsée par les courants, la feuille continuait son voyage, vers une autre petite cascade, qui la ramènerait vers un autre bassin, ou elle finirait ensevelit sous les flots, et tapisserait les fonds rocheux. Le soleil illuminait l'endroit, et même si parfois les feuillages de la végétation empêchaient l'accès au rayon, ce qui assombrissait certains emplacements, la lumière régnait. Le fond du lac était sablonneux, bien qu'il y avait de nombreuses pierres relativement plates et lisses, de couleur or. De nombreuses plantes coulaient en cascade à côté des chutes : c'était de grandes lianes. Une légère brise agitait la surface de l'eau, et l'on aurait dit que des chuchotements se faisaient entendre, près de la cascade. Un chuchotement murmure, qui était en fait un chant. Le chant de la Cascade Cachée. C'était une mélodie inédite, que le bruit que ces gouttes d'eau qui tombaient en provoquant un fracas harmonieux, en contrebas. C'était un rêve. Un rêve tissé de lumière et de paix.

Et ce rêve semblait si flou, si beau, si incongru dans ce monde de misère, qu'elle ne pouvait y croire. Tout semblait trop coloré, trop vivant, trop ... trop réel. Tout, tout de ce qui se trouvait en ces lieux paisibles respirait la vie. Les feuilles, les pierres, la terre vibraient d'une énergie contagieuse. Et cette jeune chatte tricolore, qui posait ses pattes sur cette terre meuble et tendre, qui respirait cet air pur et frais, qui observait cette eau turquoise couler le long des roches, semblait absorber cette énergie. Plus que jamais, elle se sentait vivante. Oui, elle était vivante, elle bougeait, entendait, voyait, sentait, pensait, touchait, elle respirait. Elle appartenait bel et bien à ce monde, pour le pire et le meilleur. Elle était bien. Comptine du Démon était de ces chats, qui avaient besoin de repères, de réconfort, même si elle se plaisait à se répéter qu'elle ne dépendait que d'elle même. Et cet amour, qu'elle ne trouvait pas chez les chats, elle le trouvait en des lieux comme celui-ci. Qui lui rappelaient des souvenirs, dans lesquels elle se morfondait. Ce qui était étonnant, chez la jeune guérisseuse, c'était qu'elle aimait sa souffrance. C'était un repère pour elle. C'était une façon de sentir qu'elle n'était pas encore complètement morte. Et puisque le bonheur lui était interdit, alors rester indifférente et impassible ce serait comme s'oublier, s'abandonner. Souffrir lui permettait de ressentir encore des émotions, même si elle devait avoir mal. C'était la dernière chose qui lui restait. Ha ! Comme elle était tombé bien bas. C'était malheureux, tout de même, de devoir se raccrocher à sa douleur, pour ne pas mourir. C'était Pathétique.

Mais elle n'avait pas mal. Elle était bien. Les rayons du soleil dansaient, et un filet de lumière vint dessiner un sourire serein, sur les lèvres de la jeune guérisseuse. Celle-ci ouvrit grand les yeux d'étonnement face à sa propre réaction. Un grognement sourd provenant du fond de sa gorge sortit de sa bouche, et elle se rendit compte par ses tressautements nerveux, que c'était un rire. Surprise, elle s'arrêta net. Elle ne voulait plus rire. Mais elle souriait toujours. Et pour la première fois depuis des lunes, elle resplendissait. Même aux ruines, elle n'avait pas eu ce sourire lumineux et paisible. Même aux ruines, elle n'avait été aussi bien. La jeune chatte avança de quelques pas, et gravit quelques roches glissantes, faillit choir plusieurs fois, avant d'atteindre le rebord du lac. Elle se pencha un peu, pour croiser un regard d'améthyste dans l'eau. Une jeune chatte la fixait, le regard placide, un sourire en coin, avant de disparaitre, chassée par quelques courants faibles. Comptine du Démon lapa quelques gouttes cristalline, avant de se jeter subitement dans le bassin. L'eau était fraiche, sans pour autant être désagréable, et quelques frissons de plaisir parcoururent l'échine de la féline. Cette dernière nagea quelques mètres avant de se hisser sans difficulté sur grande pierre située au centre du lac, et baignée de soleil. Restant fidèle à sa réputation de grande fan des siestes ensoleillée, la jeune guérisseuse s’allongea sur le gros caillou, profitant de sa douce chaleur, puis ferma les yeux, savourant les caresses des rayons de l'astre lumineux - qui brillait de tout son éclat très haut dans un firmament azuré.

Lorsqu'elle se réveilla en sursaut, le soleil n'avait pas changé de place dans le ciel , ce qui signifiait clairement qu'elle n'avait dormit que quelques minutes. Encore apathique d'une si courte sieste, Comptine du Démon lança un regard indolent aux alentours, se demandant encore pourquoi elle avait été tirée de son sommeil. Elle jeta un coup d'oeil à la berge, sans pour autant apercevoir quoi que ce soit de suspect. Elle s’apprêta à se rendormir, lorsqu'elle se souvint d'une odeur désagréable qui lui avait effleuré les narines, dans son sommeil, et qui était sûrement la cause de son réveil. Elle reporta son regard sur la rive, et vit un chat, immobile, qui la fixait, la tête sur le côté. La guérisseuse, qui était alors allongée se releva avec une nonchalance étudiée, puis s'assit confortablement, et planta son regard dans celui de l'intrus. Les deux félins n'étaient séparées que de quelques mètres, aussi, elle pouvait entendre sa respiration lente et régulière, et son cœur battre. Ils restèrent quelques instants impassibles, chacune défiant l'autre du regard. Ce fut Comptine du Démon, qui rompit le silence la première.

- Ton odeur est si repoussante qu'elle masque les douces effluves des plantes. Que fais-tu ici ?


Elle était gentille, trop gentille, de l'épargner. Son petit discours de bienvenue était presque amical, tant elle n'avait pas fait d'efforts pour être mauvaise. En fait, elle ne voulait pas embêter l'inconnue. Elle voulait juste qu'on la laisse tranquille. Elle chérissait sa solitude, et détestait la compagnie. Disons, la mauvaise compagnie. Elle ne savait pas si cette inconnue était quelqu'un de bien ou d’inintéressant, et à vrai dire elle s'en moquait. Elle voulait juste qu'on lui fiche la paix. Voyant que la guerrière du clan de la rivière ne daignait bouger ni répondre, Comptine du Démon fit mine de se vexer.

-Écoutes, j'ai été gentille avec toi tu pourrai faire de même, et éviter de me fixer ainsi. J'aimerai terminer ma sieste paisiblement ce serait possible ?


Qui es-tu ?
Je ne sais pas si je te laisserai une chance de me connaître.
Prouve moi que tu en vaux la peine.
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