Plume de Phénix avançait avec Nuage d'Azur vers le Grand Sycomore. Elle avait promis à son apprentie qu'elle lui apprendrait à chasser aujourd'hui. Son apprentie était aussi sa fille et elle était très fier d'elle. Elle avait choisi le Grand Sycomore comme terrain de chasse. Plume de Phénix frissonna quand elle se souvint qu'il y a deux lunes, elle avait chuté de l'arbre, gagnant trois pattes cassés et un épaule déboîtée. Mais c'était du passé.


Le vent soufflait sur les feuilles. On aurait dit quel dansait. Les arbres faisaient une valse sur le chemin. Ça sentait le chèvrefeuille. Inspira à fond les saveurs de la forêt. Le sol était ni ferme ni mou. Il était entre les deux, au grand bonheur de la guerrière. Les oiseaux chantaient dans les arbres et abeilles, bourdons, guêpes et papillons se faisaient un régal des fleurs qui venaient pour la plus part de naître. Elle n'étaient plus loin du plus grand arbre du territoire. La mentor voyait déjà le bout des feuilles. Puis elles étaient devant le Gand Sycomore. Plume de Phénix commença sa leçon:

- Nous voilà au Grand Sycomore, le plus grand arbre de nos frontières. C'est un terrain de chasse très bien. C'est ici que les oiseaux, les souris et les écureuils. Il y a une logique: quand il y a un arbre, il y a des graines. Quand il y a des graines il y a des insectes. Et quand il y a des insectes, il y a des oiseaux. Je vais maintenant t'apprendre la position du chasseur. AVANT tout tu dois savoir que quand tu traques une proie, il faut te mettre contre le sens du vent, pour que le gibier ne puisse pas te sentir. Ensuite il va faloire te mettre en position. Bon, tu te tapis au sol. Ton ventre ne doit pas toucher le sol. Tout ton poids doit être sur ton arrière train. Ta queue ne doit ni être en l'air, ni toucher le sol. Tu avances doucement, tes pattes ne doivent pas toucher le sol, elle doivent le frôler. Tu es à une longueur de chat et PAF! tu bondis sur ta proie et tu lui brise la nuque ou tu plantes tes crocs dans son cou. Ok? Bon va dans la forêt, attrape une proie, je te surveillerais en silence mais ne t'occupe pas de moi. Vas y, je te laisse partir.

Je suis mon mentor, qui est aussi ma mère. Malgré le fait que je sois tout excité car elle ma promis que je chasserai, enfin je pourrai ramener une proie au ancien !! Je reste calme malgré ma queue qui tressaute légèrement. Une fois arriver a l'arbre je m'assoie enroulant ma queue autour de mes pattes avant comme j'aime le faire. J’écoute les conseils de ma mère très attentivement même si je connais ceux ci a cause de mon escapade interdite avant mes 6 lunes.

Une fois la carte blanche donné je la remercie et m'en vais dans la foret courant d'abord un peu afin de me défouler, puis je m’arrête et écoute les bruit de la forêt, parmi eux je peut entendre une grive percher sur un arbre, le bruits des monstres traversant le chemin du tonnerre et ... un campagnols tout près grignotant une graine. Je me prépare donc méthodiquement, d'abord je me place contre le vent puis j'adopte la position du chasseur, je m'avance doucement frôlant légèrement le sol de mes pattes, j'avance, avance, avance et une fois assez près je bondis sur ma proie et lui donne un bon coup de crocs dans la jugulaire je sens alors le sang chaud couler dans ma gueule me donnant une sensation merveilleuse.

Comme je ne l'ai pas laisser le temps de faire du bruit je l'enterre et cherche autre chose au bout de quelque pas j'entends un écureuil je m'approche donc adoptant la posture du chasseur mais il semble m'entendre et commence a s'enfuir je le poursuit donc essayant de profiter de ma vitesse, mais je m’aperçois (trop tard) qu'il traverse le chemin du tonnerre et pris par mon élan je ne peut m’arrêter avant d'arriver au milieu du chemin. Soudain j'entends un bruit assourdissant et une odeur insoutenable, je me paralyse de peur et bien que je vois le monstre arriver je ne peut m’échapper , tout mes poils hérisser.